A l'Olympia, cette tatouée de blonde à la mode au milieu des enfants. C'est au milieu des vaches et loin de tout ce vacarme parisien que j'écoutais celle qui allait bercer mes 2 mois au vert cet été...Changement de saison, changement de décors, nous voilà au milieu d'adolescentes à longues mèches et marinières qui font des coeurs avec leurs mains...Dur de faire abstraction quand il y a tant matière à se moquer... les mauvaises langues diront qu'on a tous été comme ça, de mauvaise foi on répondra pas autant que ça. Les mauvaises langues diront aussi qu'on comprend pas quand elle chante, on répondra que de toutes manières la dizaine de chansons que compte l'album sont connues sur le bout des doigts par la fosse de pré pubères déchaînés dont nous faisons bel et bien partie, il faut l'admettre. La québécoise semble préférer la proximité du boulevard des capucines à l'austérité du Parc de la Villette, elle s'amuse ça tombe bien nous aussi, nous présente entièrement les 4 bucherons de musiciens qui l'accompagnent, histoire qu'on s'ajoute tous sur Facebook et fredonne même un ptit air d'une autre blonde à la mode qui préfère les grandes salles... nous voilà conquis. Merci aux 2.
lundi 15 mars 2010
mercredi 3 mars 2010
Sans Surprise
Pas besoin d'être pro américain pour reconnaître leurs performances...Entre pionnier et ptit nouveau, pas de choix à faire il faut voir les 2. Honneur au pionnier, Maître Scorsese fait encore une fois très fort, fidèle à son parfait Di Caprio, le duo a trouvé son rythme de croisière: Enquête & Suspense et c'est le succès garanti, si le démarrage est un peu lent, rapidement on est pris dans l'ambiance bizarre, froide et mysterieuse de cette île..Psycho Paranoïaque, ce film rend fou !
Autre ambiance chez Tom Ford, comme c'est la mode, on fait les films à l'envers, il faudrait de nombreux adjectifs pour définir A Single Man, touchant vraiment, pudique, beau, prenant, authentique et la liste pourrait être encore plus longue mais Colin Firth explose à l'écran, véritable révélation... parfaitement crédible en prof de fac gay des années 60, l'histoire s'enchaîne malgré des allers et venus permanents dans le temps, on passe un excellent moment, on applaudit.
Retour en France, théâtre du Chatelet, samedi soir, bon bah rien de folichon, on retiendra Jeanne Balibar chantant tu es mon porc, Depardieu bourré comme à son habitude remettre à Adjani en larmes son 5ème César.
9 trophés pour Audiard Rahim & co, rien de surprenant, on le savait!
Lemercier et Elmaleh. Bon. Ok. RAS
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