dimanche 27 mars 2011

Les yeux d'sa mère


On en avait bien rêvé de ces soirées gratinées avec le tout Paris où chacun se croit important et se sent obligé de saluer la salle discrètement certes mais avec cette fâcheuse tendance de pencher la tête à gauche en pinçant la bouche et plissant les yeux, comme le remarque si justement MJ. Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour voir Catherine Deneuve ? On les a tous vu, les has been qui se pointent au dernier moment en espérant trouvés une place dans un salle blindée d'invités, tous les "m'as tu vu" qui font des courbettes à n'en plus finir et des miss France qui se goinfrent de pop corn, non loin d'elles, Valérie Lemercier choucroutée à mort se retourne en levant son pouce chaque fois que son regard croise une tête connue. Le film peut commencer. Ah non la bobine ne marche pas, enfin je ne sais pas si ce sont encore des bobines mais on attend.
Générique. C'est un film d'Almodovar disent-elle? Ah non c'est Thierry Klifa qui se donne un genre. Deneuve & Pailhas mères absentes qui se retrouvent grâce à Duvauchelle, le trio fonctionne parfaitement. Aux antipodes, Marina Fois & JM Barr vivent en Bretagne avec leur fils adoptif Bruno ( qui a un faux air de Louis Garrel, qui chante du Reggiani et qui est gay// Christophe Honoré ? ) La famille simple et sans histoire va devoir composer avec la famille célèbre à problèmes. C'est un peu (trop) lent à se mettre en place, mais on y arrive et on se laisse embarquer dans ce mélodrame familiale. c'est émouvant parfois, on sursaute une fois et au final on passe un bon moment. Pour la fin on repassera, ça aurait pu être bien plus subtile. Là on a clairement l'impression qu'il fallait finir et tout donner. Dommage.





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