mardi 10 mars 2009

Delerm fait son cinéma à la Cigale !!!


"Les premières parties sont toujours trop longues..." disait la belle blonde à ma gauche. "Oui" répondis-je naturellement... Sauf hier soir, revirement de situation, on avait donc "le cul bordé de nouilles" puisque l'apaisant Albin [ de la simone, pour ceux qui savent pas] & ses 2 acolytes ont apaisé la Cigale pleine à craquer pendant quelques chansons, ils croquent leurs amis et ça nous plait, oui ça nous plait beaucoup mais notre patience a des limites, on avait les places depuis des mois, on en avait même oublié la date, croyant même que cette soirée n'arriverait jamais.


Et là brusquement le décor est planté, on s'y croirait, une vieille salle de cinéma, un orchestre des années 50, il paraitrait même que tous les acteurs s'appellent Terence... 2h presque 3 qui passent à la vitesse de la lumière, de l'éclair ce que vous voulez, on s'enfout, nous on se marre au 10ème rang, on a pas de place pour nos jambes, on nous distribue des bonbons chocolat caramel à l'entracte. Tout est soigneusement préparé, écrit à la perfection, cynique, ironique, espiègle mais surtout drôle ( JE VOUS JURE !!!)



L'adolescence, les histoires d'amour, Trintignant et Tati, Woody Allen et François Truffaut, Alain Souchon et Fanny Ardant et ces petits plaisirs du quotidien décortiqués à merveille. Dans tes bras version longue, tes parents remixé, le public est ravi ! Ca sent la fin déjà? mais c'était sans compter sur le public surexcité de la Cigale ce 9 mars 2009... Papa en haut applaudit son fiston.



Un rappel oui rien d'étonnant, deux non plus, le troisième
on y croit plus mais on sait jamais, le revoilà, bon là tout est rallumé, les gens s'en vont mais non les irréductibles ne bougent pas, c'est reparti pour un tour, deux tours, trois tours, cette fois toutes les lumières sont rallumées, la musique de merde de fond s'enclenche, on est sur le trottoir et un brouhaha intérieur retentit, nous nous précipitons pour entendre " y'aura rien de mieux, rien de mieux après..." ça on le savait un peu déjà.

(PARENTHESE)


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